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7 avril 2011 4 07 /04 /avril /2011 12:22

J'ai reçu l'appel ci dessous. J'ai eu envie de vous le partager, car si les chrétiens n'étaient pas d'une certaine manière des utopistes, des gens qui croient que même l'impossible peut arriver, alors comment pourraient ils être "levain dans la pâte, sel de la terre, lumière ..." ?

 

 

Je lance un appel

Mais qu’est-ce qu’un salaire ? Ou quelque autre revenu que ce soit ? Ce n’est jamais que le blé que j’ai récolté, le mammouth que j’ai chassé, le soc que j’ai forgé pour que mon voisin puisse labourer son champ et y faire pousser son blé, l’arme que j’ai inventée pour tuer le mammouth plus facilement, le soin que j’ai donné à ma voisine qui se mourait de malemort, l’enseignement que j’ai prodigué aux enfants du village… Les choses peuvent se présenter aujourd’hui sous un jour un peu plus complexe, mais en dernière analyse, l’argent dont je dispose est toujours le symbole d’un bien produit par mon travail et ne trouve son sens que dans l’échange contre des biens produits par le travail d’autres hommes.

Qui serait assez fou, cynique ou désinvolte pour dire que le travail d’un être humain peut valoir 1000 fois plus que celui d’un autre être humain ? En regardant bien au fond la réalité des choses et de la vie. Or, c’est pourtant ce qui se passe, en France et dans le monde.

Je lance un appel. Simple et sans ambages. Que l’on rajoute dans la Constitution de la République française un article qui stipule clairement que le gouvernement fixe par la loi un écart maximal entre le revenu le plus élevé et le moins élevé pour chaque citoyen français. Que cet écart, fixé une première fois puisse évoluer, mais seulement dans le sens de la réduction. Ainsi, s’il est de 1 à 1000 au départ, qu’il ne puisse jamais être de 1 à 1001 ou davantage.

Je fais une proposition. Simple et sans ambages. Que la loi édicte pour la première fois que l’écart maximal entre les revenus soit de 1 à 100.

Ce qui est, tout le monde en conviendra, fort inégalitaire. Mais moins cependant que l’écart actuel (j’écris ces lignes en 2011) qui est de 1 à 1000 ! Tout le monde aujourd’hui peut vérifier assez facilement ces chiffres.

Lorsque je dis de 1 à 100, c’est l’idée d’un écart maximal qu’il faut retenir plus que le chiffre lui-même. L’idée que nul ne peut s’élever au dessus des autres de façon inconsidérée. L’important est d’introduire dans la constitution ce concept d’écart maximal. Le définir ensuite supposera probablement des études d’économistes distingués qui tiendront compte de multiples contingences dont n’a pas à être entaché le texte fondateur de notre République.

Une fois le concept admis, inscrit dans la constitution, traduit concrètement dans la loi, il sera assez simple de faire évoluer cet écart pour le ramener à une fourchette plus conforme à la dignité humaine.

Attention, je ne dis pas qu’il faut dans l’idéal que tous les revenus soient égaux. L’égalité n’est pas l’égalitarisme. L’égalité dont il est ici question s’appelle en réalité « équité ». Il y a des personnes qui travaillent davantage, d’autres qui prennent des risques, d’autres encore qui assument des responsabilités importantes, d’autres aussi qui ont des charges plus importantes, d’autres enfin qui ont fait de longues et coûteuses études, etc.

Mais qui soutiendra aujourd’hui, sans rougir de honte, que ces différences justifient de tels écarts qui font en réalité des grands seigneurs et des serfs ?

Cécile Renouard, philosophe, a écrit : « Au début du XXe siècle, le banquier John P. Morgan affirmait que l’écart maximal entre revenus le plus et le moins élevé dans une entreprise devait être de 1 à 20 ; aujourd’hui, il est facilement, dans les grands groupes, de 1 à 1000… Le sens du moralement admissible s’est donc considérablement émoussé.»

Interdire des écarts de revenus supérieurs à la fourchette, disons 1 à 100, dans un premier temps, histoire d’habituer les gens au concept d'écart maximal autorisé, puis ensuite de 1 à 50, puis… bon, faut pas demander la Lune quand même. Mais enfin, dans la devise de la République française, il y a bien écrit « Liberté EGALITE fraternité ». Non ? Serait peut-être temps de revenir aux fondamentaux !

La seule phrase de la constitution de l’île « Tristan da Cunha », relayée par Hervé Bazin dans son beau roman « Les bienheureux de la désolation est : « Nul ne s’élèvera ici au-dessus de quiconque. » Bien sûr, il s’agit d’une toute petite communauté, à l’écart du monde. Il n’est pas question ici de nier sinon la nécessité, du moins la réalité incontournable - et sans doute souhaitable - des différences de revenus, mais simplement de ramener cette différence à un niveau raisonnable.

Ce qui serait amusant, ce serait de choisir comme références le SMIC (1300 euros bruts environ) d’une part et le revenu du président de la République (environ 30 000 euros) d’autre part et de prendre leur écart comme écart maximal ! Soit, grosso-modo, de 1 à 23 !

Et qu’on ne vienne pas nous dire que ce n’est pas réaliste, ou pire encore, utopiste. Que les grands entrepreneurs fuiraient tous à l’étranger, qu’on ne trouverait personne pour prendre des responsabilités aussi énormes sans un revenu énorme lui aussi…

Je rétorque à cela que l’utopie est un moteur ; je réplique à cela que le réalisme se trouve fondé plus en vérité dans des écarts de revenus raisonnables que dans cette folie actuelle qui fait vivre sur des planètes différentes des hommes de même dignité ; je réponds à cela que ceux qui fuiraient à l’étranger débarrasseraient avantageusement la place de leur présence parasitaire ; et je riposte enfin en affirmant que les « énormes responsabilités », quelles qu’elles soient, ne sont que des responsabilités humaines et qu’on trouvera sans plus de difficulté que ça des gens qui se contenteront de gagner 100 fois le SMIC pour diriger une grande entreprise.

Non seulement la réduction des écarts de revenu est possible, est moralement et politiquement souhaitable, mais encore elle apportera de nombreux avantages concrets :

  • Moins de jalousie des petits revenus envers les gros. Le climat social y gagnera.

  • Plus de moralité dans l’économie. Elle pourra retrouver des lettres de noblesse qu’elle a perdues depuis un certain temps.

  • Elévation du niveau de tous les revenus : les gros revenus, s’ils veulent monter doivent aussi faire monter les faibles revenus pour que l’écart maximum soit toujours respecté.

  • Emulation plus aisée : finalement cela devient à la portée de davantage de monde d’envisager d'avoir un revenu important

  • Travail plus efficace de tous : les « petits » revenus ne sont pas en rébellion contre les « gros »

Maintenant, que la mise en place d’une telle mesure soit plus complexe qu’il n’y paraît à première vue, c’est bien possible. Voilà pourquoi je propose dans un premier temps que la Constitution soit modifiée par le rajout d’un article stipulant qu’il existe en France un écart maximal de revenu et que cet écart ne peut évoluer que dans le sens de la baisse.

Ensuite pour la « mise en musique » dans la loi et dans les faits de cette mesure, il faudra sans doute bien des débats d’experts. Qu’ils fassent donc leur travail. Mais lors de la nuit du 4 août 1789, l’Assemblée qui décida d’abolir les privilèges, probablement bien moins exorbitants que ces écarts de revenus actuels, n’a pas tergiversé en arguties. Il est des principes qui peuvent rallier les masses, qui sont justes et nécessaires, et dont l’évidence, un jour, emporte l’adhésion. La réduction des écarts de revenus à un niveau raisonnable peut être de ceux-là.

Il ne s’agit pas non plus de penser que cette mesure résoudrait tous les problèmes et instaurerait le paradis sur terre. Non, mais elle contribuerait à instaurer un peu plus de justice, un peu plus de moralité, un peu plus d’équité autour de nous.

Evidemment, pour que cet appel soit entendu et ait quelques chances d’aboutir, il est certainement nécessaire qu’un très grand nombre de personnes s’y rallient.

Il ne s’agit pas ici d’une idée de droite ou de gauche, mais d’une idée de simple morale. Certains groupes politiques ont sans doute déjà proposé ce genre de choses, mais leurs idéologies ont trop d’arrière-pensées partisanes pour que l’ensemble du peuple y adhère.

Certains crieront peut-être à la démagogie et au populisme. Je leur dis qu’il n’y a dans cet appel aucun intérêt vers un système ou un autre. Cette proposition n’est pas le fait d’un parti, elle est le fait d’une personne qui ne recherche aucun suffrage. Et quand je dis qu’elle est le fait d’une personne, il ne tient qu’à chacun de ceux qui lisent ou entendent cet appel de faire en sorte que cette proposition soit le fait de millions de personnes.

Manifester son accord ne suppose aucun engagement particulier. Il n’y a aucune contrepartie. On ne demande à personne d’adhérer à tel ou tel organisme ou de dire de quel bord il est. Il n’est pas nécessaire de signer une pétition. De voter pour tel ou tel.

Il faut cependant trouver un système pour exprimer son accord et le faire savoir.

Rien de plus simple pour cela.

Il suffit à chaque personne majeure d’envoyer un courrier non anonyme (voir modèle possible en annexe) à un journal dont le sérieux est admis par tous :

Le Monde80, boulevard Auguste Blanqui - 75707 Paris Cedex 13

Je propose ce journal, mais tout journal dont le sérieux n’est plus à démontrer peut faire l’affaire. Je n’ai pas d’action au Monde, que je ne lis d’ailleurs que rarement.

Il est dans la déontologie de tous les journalistes de ne pas divulguer leurs sources. Voilà pourquoi il n’y a donc aucune crainte à avoir d’aucune sorte. D’une part, manifester qu’on est d’accord avec la réduction des écarts de revenus à un niveau raisonnable n’est pas une idée si révolutionnaire que ça, et on voit mal qui pourrait en tenir rigueur à quiconque ; d’autre part, le journal qui recevra ces courriers donnera le nombre de lettres reçues, pas les noms des expéditeurs. Cependant, il est absolument nécessaire, autant par simple honnêteté que par souci d’efficacité que chaque courrier soit signé et que les coordonnées de l’expéditeur soient indiquées, de façon à ce qu’il n’y ait pas suspicion de fraude, de double envoi, de magouilles quelconques.

Il en coûtera un timbre, une feuille de papier et une enveloppe, soit moins d’un euro. A l’heure où chacun se demande ce qu’il peut faire pour que les choses bougent et que ce monde devienne meilleur, ne serait-ce qu’un tout petit peu, voilà un moyen aisé d’agir. Un moyen qui peut rencontrer le succès étant donné sa très grande facilité de mise en œuvre.

Bien sûr, chacun peut (doit ?) être un relais et diffuser cet appel autour de soi, et demander qu’on le diffuse le plus possible.

A l’heure d’Internet, voilà un document qui peut circuler partout. Ce n’est pas une chaîne vous promettant les feux de l’enfer si vous ne faites pas suivre. Ce n’est pas un hoax qui encombre les boîtes mail pour rien. Feront suivre, ceux qui le veulent. Ceux qui pensent sincèrement qu’il y a là une cause à promouvoir, hors de tout parti, de toute croyance. Cet appel se veut aussi un appel à la liberté de chacun de prendre ou non part à la vie de son pays, de la façon dont il le souhaite. Si certains veulent mettre cet appel sur des réseaux sociaux, qu’ils ne s’en privent pas. Il n’y a aucune contrainte ni limite, si ce n’est celles dictées par l’honnêteté et la responsabilité de chacun.

Néanmoins, si des milliers, voire des millions de lettres sont envoyées, il y a quelque chose qui bougera en France (et pourquoi pas dans d’autres pays si cet appel franchit les frontières en s’adaptant aux paramètres d’autres Etats). Et chaque signataire d’une lettre pourra se dire qu’il y est pour quelque chose.

Et chacun pourra y gagner un peu de fierté.

Hervé-Léonard MARIE

Ps : j’invite tous ceux qui le souhaitent à me faire part de leurs remarques et suggestions pour amender et/ou développer ce texte. (Si on a eu ce document par le biais d’une autre personne, on trouvera comment me contacter en tapant mon nom dans un moteur de recherche.)

 

Modèle de lettre :

Nom Date

Age (ou date de naissance)

Adresse

Le Monde

80, boulevard Auguste Blanqui

75707 Paris Cedex 13

Objet : réduction de l’écart des revenus

Messieurs,

 

Je relaie un appel. Simple et sans ambages. Que l’on rajoute dans la Constitution de la république française un article qui stipule clairement que le gouvernement fixe par la loi un écart maximal entre le revenu le plus élevé et le moins élevé pour chaque citoyen français. Que cet écart, fixé une première fois puisse évoluer, mais seulement dans le sens de la réduction. Ainsi, s’il est de 1 à 1000 au départ, qu’il ne puisse jamais être de 1 à 1001 ou davantage.

 

Signature

 

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30 mars 2011 3 30 /03 /mars /2011 18:51

Ces quelques extraits de l'homélie de Mgr HONORE pour la cérémonie en hommage de Monsieur Jean ROYER ce mercredi en la cathédrale de Tours me semblent rejoindre notre réflexion pour le 15 mai ... Pour ceux qui ne l'auraient pas lu sur le site du diocèse :

 

Jean Royer était un juste.
A la fois par la rectitude de ses décisions et de ses choix,
la liberté de conscience qu'il montrait en tout,
La fermeté de conviction qui révèle le caractère et la personnalité.
Qu'il fut exemplaire dans la gestion d'une ville qui le sollicitait tout entier, comment en douter ? Imagine-t-on ce que fut sa vie, tout au long de ces journées si brèves où se disputaient l'accessoire et l'essentiel, l'urgence et la nécessité. Comment concilier la visite d'un quartier de la ville et l'urbanisme de Tours Nord ? Comment faire face à la création du Vieux Tours et au chantier de la cathédrale ? Sans compter les séances à la chambre des députés et les réunions du Comité régional pour l'aménagement du cours de la Loire !
 A cette qualité s'ajoute la liberté souveraine qui était la sienne.
C'est parce qu'il était juste que Jean Royer était un homme libre.
Libre dans ses attachements et ses engagements. Libre surtout à l'égard du jugement d'autrui, de l'opinion reçue, de ce que l'on désigne aujourd'hui comme le politiquement correct.
Il avait donné sa confiance à l'homme du 18 juin et cette confiance, semble t-il, lui offrait la référence morale qui supplée à tout programme.
Homme politique, il savait sa dépendance à l'égard d'un scrutin qui pouvait l'élire ou l'écarter.
Il savait aussi le prix moins d'une opinion que celui de sa conscience. D'où vient donc cette continuité dans la faveur de ses électeurs, sinon de la confiance que pouvaient inspirer la liberté souveraine de ses options et de ses initiatives qui se voulaient conformes à ce qu'il pensait légitime et opportun pour le bien public. Ce n'est ni la contestation, ni la fluctuation des mouvements de foule, qui lui commandaient ce qu'il avait à faire. Le bien public, la nécessité de mettre la ville sur l'orbite de l'avenir constituaient aux yeux de son premier magistrat les objectifs majeurs dont il ne pouvait se distraire.
On aura presque tout dit de Jean Royer quand on l'aura identifié à un homme de caractère. C'est le caractère qui est à l'origine des convictions et de la fidélité à les suivre.
Tandis que l'idée fixe ressort d'une pensée unique et n'a d'autre horizon qu'elle-même, la conviction, loin d'épuiser la pensée, la fertilise et l'ouvre à toute connaissance qu'elle unifie et irradie de sa vérité. C'est une qualité de l'esprit tout autant que du caractère.
N'est-ce pas justement cette cohérence dans les convictions qui explique la continuité de la présence de Jean Royer et de son action au service de la ville de Tours. Les mandats qu'il a exercés ne venaient-ils pas en même temps de son ascendant personnel et de la confiance de ses électeurs ?
En définitive, c'est la leçon majeure qu'il nous laisse : il n'est de vie réussie que pour la vie qui est donnée.


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22 mars 2011 2 22 /03 /mars /2011 09:28

Articles dans la presse autour de la problématique de la confiance dans les élus et dans les politiques ...

> Les maires manquent de plus en plus de crédit, Libération, 1er février 2011.

> Maires, conseillers généraux et régionaux : des mal-aimés ?, Public Sénat, 1er février 2011.

Le Français se méfie de plus en plus de ses élus, Ouest France, 1er février 2011.

La défiance des Français s’accentue, Le Midi Libre, 1er février 2011.

> A un an de la présidentielle, le fossé se creuse entre les Français et les politiques, Les Echos, 1er février 2011.

> Même les maires n’inspirent plus confiance, Europe 1, 1er février 2011.

> La grande désillusion des Français envers leurs élus, Le Figaro, 1er février 2011.

> Les Français, malades de leurs politiques, Le Post, 1er février 2011.

> Les Français de plus en plus méfiants vis à vis des politiques, Le Point, 1er février 2011.

La politique et les Français, défiance mais pas indifférence, Le JDD, 31 janvier 2011.

Les Français ne font plus confiance aux politiques, L’Express, 31 janvier 2011.

Les Français éprouvent de la méfiance à l’égard de de la politique mais la majorité d’entre eux continuent à s’y interesser..., Horizons politiques, 31 janvier 2011.

Désamour entre les Français et leurs élus20 minutes, 31 janvier 2011.

Le niveau de confiance dans les maires chuteLe Monde, 31 janvier 2011.

Le spectre du 21 avril 2002 plane sur l’élection présidentielle de 2012Le Monde, 31 janvier 2011.

Les Français sont sans illusions sur les élus et leurs promesses, Le Monde, 31 janvier 2011.

Les Français se méfient de leurs élusLe Monde, 31 janvier 2011.

 

voir le site du cevipof qui présente les résultats de leur enquête

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18 mars 2011 5 18 /03 /mars /2011 12:37

Comme prévu dans notre organisation annuelle, nous vous proposons un temps un peu plus long ensemble pour partager autour d'un thème qui nous concerne tous ...

 

Extrait d'un petit encarté dans La Vie :

Les français ne font plus confiance à leurs élus pour améliorer leur avenir. C’est ce que révèle le baromètre sur la « confiance en politique » du CEVIPOF fin décembre 2010.

Même le niveau de confiance dans les maires et les élus locaux chute …

Bien sur le climat d’inquiétude socio-économique renforce cette défiance. Néanmoins les conséquences pourraient être désastreuses pour la démocratie, incitant à l’abstention massive ou au vote vers les forces protestataires extrêmes …

Quels sont les paramètres dans le comportement des élus qui entraînent une telle défiance ?

Quelle éthique doit-elle être scrupuleusement respectée par eux ?

Quels discours, quels actes, peuvent nuire ou construire la confiance ?

Que répondre aux concitoyens qui nous apostrophent à ce sujet ?

 

Nous pensons solliciter la participation de deux intervenants impliqués sur un tel sujet 

 

Notez bien cette date dans vos agendas, nous vous transmettrons toutes informations utiles ultérieurement.

N'hésitez pas à nous transmettre vos réflexions sur cette question,

bon courage à tous ceux qui sont directement concernés par la très prochaine échéance électorale !

Didier KOENIG et Yves MOREL

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17 mars 2011 4 17 /03 /mars /2011 13:08

voir le site

 

responsable : P. Matthieu ROUGÉ  -  Directeur du Service Pastoral d'Etudes Politiques  -  Conseiller spirituel de l'Association Chrétien Elu Public

 

informations :

 

3ème Pélerinage Chrétien Elu Public à Lourdes du 7 au 10 avril 2011
Bioéthique et fin de vie : la cohérence du principe d'humanité
Discours de clôture de l'assemblée plénière de la conférence des évêques de France, par le cardinal Vingt-Trois

CHRETIEN ELU PUBLIC.  

Objet : être une structure de rencontre entre chrétiens élus publics quelque soit le niveau de responsabilité européen, national, régional, départemental ou communal ; organiser pour les adhérents des colloques, pèlerinages ou toutes autres actions permettant aux chrétiens élus publics d’échanger et de travailler ensemble sur des thèmes où les valeurs chrétiennes les motivent particulièrement ; participer à des missions ou organisations où leur présence est souhaitée ; travailler en relation étroite avec les responsables de l’église catholique de France ; établir avec les organismes publics et semi-publics tous contacts utiles ; dans le même esprit établir des contacts avec des responsables des autres religions. Siège social : 12, rue de Martignac, 75007 Paris

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12 mars 2011 6 12 /03 /mars /2011 15:44

Elections cantonales les 20 et 27 mars " Voter est un devoir " :

 

ainsi s'exprimait Mgr Lacrampe, archevêque de Besançon, au sujet des prochaines échéances électorales dans notre pays...

 

Est-il besoin de rappeler l'importance de ce scrutin ? Pas seulement parce que ce sera le seul organisé à l'échelon national avant l'élection présidentielle ou que les grands partis politiques lui prêtent une grande attention mais parce que les champs d'action des conseils généraux qui sortiront des urnes concernent de multiples aspects de la vie des citoyens, qu'il s'agisse du social, des collèges, des transports scolaires, ou des personnes âgées pour ne citer que quelques-uns des nombreux domaines de compétence des départements.

 

L'actualité internationale récente nous donne l'exemple des mouvements profonds qui soulèvent les peuples de certains pays les jetant par milliers dans les rues pour réclamer l'instauration de la démocratie et des droits qui l'accompagnent, dont nous jouissons en Occident. Serait-il compréhensible de se dérober à participer à l'aménagement et la gestion de l'espace public dans lequel nous vivons ? Si nous sommes citoyens du ciel, nous n'en sommes pas moins citoyens de la terre et voter est un devoir.

 

Mgr André LACRAMPE, le 4 mars 2011

 

le site du diocèse de Tours

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23 janvier 2011 7 23 /01 /janvier /2011 15:34

Il s'agit d'une association de lutte contre la corruption fondée, entre autre, par le juge Halphen (celui qui s'est occupé de l'affaire des HLM de Paris). Vous trouverez plus d'informations sur le site de l'association

Cette association est trans politique, elle dépasse donc les clivages entre les partis. Elle est pilotée par un conseil d'administration d'une trentaine de personne, encartées ou non dans un parti politique. Elle est aussi constituée d'un comité de parrainage présidé par le juge Halphen

L'objectif est d'avoir un groupe transpolitique et donc d'avoir si possible des représentants de tous les partis

 

historique : C’est en 2002, après le choc du 21 avril qui voit le candidat de l’extrême droite Le Pen arrivé en deuxième position, qu’apparaît l’Association Anticor. Quelques élus conduits par Séverine Tessier, venus de tous les partis républicains, persuadés que ce séisme politique est le résultat de l’état de délitement éthique de notre République décident de s’organiser pour que les citoyens retrouvent la confiance qu’ils ont perdue dans leurs élus.

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23 janvier 2011 7 23 /01 /janvier /2011 12:06

Voici la plateforme du pacte civique 

Face à la crise : un appel à penser, agir, vivre autrement en démocratie
Plateforme commune des organisations promouvant un pacte civique: une manière de préparer ou de poursuivre la réflexion du 28 janvier !

  • Une crise qui vient de loin et ébranle nos certitudes
  • La crise oblige à mobiliser des potentiels humains mal reconnus mais disponibles
  • Les forces humanistes, spirituelles, religieuses et politiques doivent oeuvrer ensemble
  • Un Pacte civique pour élargir le débat et rassembler les énergies

Face à la brutalité et aux risques de la crise actuelle, afin de promouvoir le renouveau d’une démocratie pour tous et par chacun, il s’agit d’être :

  • créateurs et acteurs du changement,
  • sobres, pour économiser les ressources, vivre de façon solidaire et distinguer l’essentiel du superflu,
  • justes, pour assurer le respect des droits fondamentaux pour tous et le partage des richesses,
  • fraternels, pour n’oublier personne et mobiliser les capacités de tous.

retrouvez tout ceci, et bien d'autres choses encore, sur le site de démocratie et spiritualité

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7 janvier 2011 5 07 /01 /janvier /2011 22:04

Chacun est invité à compléter cette liste grâce à ses trouvailles ... (envoyez moi un mail avec le lien que vous avez trouvé)

 

Alliance avec les chrétiens en politique

L’Alliance avec les Chrétiens en Politique ( ACEP) , est une association de laïcs chrétiens qui a d’abord travaillé sur le territoire français avant de devenir européenne .Elle a été fondée en 1996 par Isabelle Deschard, Guy Deschard et François Belmon Estors. Indépendante des étiquettes politiques et des institutions religieuses , elle a pour vocation de favoriser les échanges et les liens entre les hommes et les femmes engagés en politique ainsi qu’avec les électeurs et les différents mouvements ( associations, institutions, entreprises, ONG, universitaires ,Eglises, …) - qui ont en commun, au-delà de leurs sensibilités , la volonté de bâtir un monde toujours plus juste fondé sur la recherche du Bien Commun.

 

 

L'association pour la fondation de service politique

FONDEE EN 1992 par de jeunes responsables de la société civile, l’Association pour la Fondation de Service politique (AFSP) est un mouvement de laïcs chrétiens au service du bien commun. Elle propose un engagement original et novateur : servir son pays en dehors des partis à travers des actions militantes et la réflexion politique.

 

Les semaines sociales de France

Un lieu de formation, de débat et de proposition sur les grands enjeux de société. Chaque année, les Semaines Sociales organisent une session nationale de 3 jours consacrée à une question sociale contemporaine. Ces sessions sont un lieu de formation, de réflexion et de débat qui contribuent au lien social et à la recherche de solutions concrètes. Elles  introduisent dans le débat public le témoignage de la pensée chrétienne.

 

Bible ouverte : le chrétien et la politique

Une méditation de Marc Tennevin sur la question : un chrétien peut-il faire de la politique ?

 

L'Eglise catholique du Var

Chaque question rappelle la position du Magistère de l’Eglise Catholique, souligne quelques données significatives et formule, de façon interrogative, autant de défis qu’un regard chrétien doit relever : démocratie, économie, écologie, éducation, europe, famille, intégrité, justice, relations internationales, religion, travail, vie ...

 

Koztoujours tu m'intéresses ...

Désolé mais je ne résiste pas à l'envie de vous mettre ce lien ... un témoignage étonnant, laissons nous aussi un peu remuer !

 

Les chrétiens et la politique

catéchèse de Mgr Hubert HERBRETEAU, le 24 février 2007, pour les chrétiens du Lot et Garonne ... et pour nous !

 

Réhabiliter la politique

Le 23 mars 1999, la Commission sociale de l'épiscopat français a rendu publique la Déclaration "Réhabiliter la politique". Dans les deux premiers chapitres de cette déclaration, les évêques partagent leurs réflexions sur la réalité politique de la France et sur le "vivre ensemble" que nos sociétés s'efforcent de réaliser aujourd'hui dans le cadre de la démocratie. Sur ce lien, en téléchargement libre ...

 

Démocratie et spiritualité

Face aux crises d’identité de notre société, des hommes et des femmes se rencontrent, échangent et interpellent.

 

Note doctrinale sur l’engagement et le comportement des catholiques dans la vie politique

« L’engagement des catholiques ne peut céder à aucun compromis » affirment bien clairement les cardinaux Ratzinger et Bertone. Toute la note est à lire. Voir aussi sur le site libertepolitique.com

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7 janvier 2011 5 07 /01 /janvier /2011 21:38

A l'heure des nombreux voeux de tous les politiques, soirs fatiguants et arrosés, et au moment d'écrire nos rituelles cartes de voeux aux "forces vives" de la nation locale, aux amis, à ceux dont on voudrait le devenir, à ceux qu'il faut remercier, ou brosser dans le sens du poil, aux électeurs plus qu'aux citoyens, à ceux dont on risque d'avoir besoin un jour, à ceux qu'une petite attention peut amener à changer d'avis, ...

Dois-je continuer ?

 

Ne croyez pas que cette liste de petits clins d'oeil ironiques soit la manifestation d'un quelconque mouvement d'humeur de ma part.

La société a besoin de rites, et même nos "bonjours" et nos poignées de mains sont-ils habités de souhaits pour le quotidien ? Ils n'en sont pas forcément indifférents ou méprisants, ils font partie de ces phrases et de ces gestes qui veulent en général ouvrir les relations. L'essentiel est donc ce qui les suit plutot que ce qu'ils contiennent au moment où on les dit !

Alors que dire dans nos voeux ? Y-a-t-il des voeux chrétiens, ou au moins parfumés au goût de l'évangile ? Que dois je souhaiter aux hommes et aux femmes ? Qu'est-ce que le véritable bonheur ?

Au moment de prendre la plume, oserai-je une parole plus engagée que "bonne année 2011, merci pour votre investissement, votre soutien, votre amitié ..." ?

 

Allez, chiche, cette année, je risque une parole de fraternité, une parole qui dit mon amour de l'humanité, mon indéfectible optimisme sur l'avenir, mon empathie profonde pour toutes les souffrances, mon souhait que mon destinataire puisse éprouver la joie de donner, d'offrir de son temps, de son argent, de soi tout simplement, parce que c'est ainsi que s'éprouve la véritable joie, profonde, lumineuse, paisible, ... sans donner de leçons bien sûr, mais pour dire un profond et authentique "je t'aime" derrière le "bonne année"

 

si vous avez envie de nous partager l'un ou l'autre de vos textes de voeux, n'hésitez pas !

amitiés et ... au fait ...

bonne année 2011 à chacun et chacune !

Didier

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